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日本の旅行
16 juillet 2010

Jour 17 – Kyoto & Nara Kouen vs Gion Matsuri

Après une petite grasse matinée, nous nous préparons à quitter Kyoto. Quelques photos avec Eiichi et des échanges d'adresses mails, nous voici dans le train pour Nara.

Il ne pleut plus. À la place, un soleil de plomb nous assomme. Je finis par me demander ce que je préfère comme temps. Les indications pour trouver l'hôtel sont assez minces, et nous avons beaucoup de mal à le trouver. Personne ne connait, même pas les policiers, c'est bien la première fois que cela nous arrive. Dans un convini, une caissière et un client font tout ce qu'ils peuvent pour rendre service. L'homme appelle les renseignements et nous explique que l'hôtel n'existe pas. Impossible ! Jé repars à la gare pour avoir le net, tandis que je reste à surveiller les bagages. Je lis un peu en regardant les passants. Lorsqu'il revient, il m'affirme que l'hôtel est tout près de là où nous sommes. Effectivement, à peine le passage à niveau juste à côté passé, il remarque la petite enseigne. Nous étions à côté depuis le début !

L'hôtel n'est pas très grand, mais la chambre est assez agréable, ambiance petit chalet de montagne avec lit en bois superposés. Nous défaisons nos bagages et décidons de ce que nous allons faire de notre après-midi. Je décide de retourner seul à Nara, et Jé de retourner à Kyoto pour la dernière nuit du Gion festival.

Ni une ni deux, me voici parti pour Nara Kouen, le jardin de Nara que nous avions visité il y a quelques jours. À ce moment je n'avais plus de batterie pour mon appareil photo, et je me devais d'y retourner.

Première étape, j'avais remarqué un magasin Mister Donut pas loin de notre hôtel. Une amie m'avait chaudement recommandé cet enseigne. Je m'arrête donc pour m'acheter un beignet et décide de le garder pour le jardin. C'est une sorte de fast food dans lequel on peut commander des beignets et des boissons, et s'installer à une table, ou commander à emporter. Je me contente de dire "ringo" à la vendeuse, ce qui signifie pomme en français. Elle veut me donner une carte de fidélité. Je lui explique que je vit en France et que je ne sais pas quand je reviendrai au Japon, mais elle insiste pour que je l'ai quand même, m'expliquant que la carte est valable un an et qu'il y a des Mister Donut partout au Japon. Je la prends en lui disant "omiyage" qui veut dire souvenir. Elle rit. Je salue et quitte le magasin.

Après avoir demandé mon chemin deux fois, me voici de retour dans cet endroit magique. Plus l'on s'enfonce dans le jardin, plus l'ambiance est calme. Il y pas mal de visiteurs, surtout dans le temple principal, mais moins lorsque l'on s'approche du fond du bois. Je m'installe tout au bout, à l'endroit du dernier temple. Pas un bruit, de la végétation partout, seuls les grillons se mettent à chanter de temps en temps. Je mange mon beignet et savoure le calme de l'endroit. Ils sont vraiment bons ces beignets !

Il y a des moustiques. Sans la citronnelle de Jé je me fais piquer. Je repars au bout d'une demie heure de pause en empruntant un autre chemin qu'à l'aller, et tombe sur des arbres immenses. Leur tronc est vraiment impressionnant, mais leur cime semble avoir été coupée, ou peut-être s'être cassée. Je me demande quel peut être leur âge. Mais cela doit se compter en millénaires.

Il n'est pas très tard, je flanne dans les rues de Nara et m'arrête dans un restaurant pas très cher. Je commande un katsudon. La serveuse, âgée, me prend pour un nap. Elle me demande si c'est bon pour les baguettes. Ce n'est pas parce que je suis Français que je ne sais pas m'en servir. Je les tiens même mieux que bon nombres de Japonais. Le porc n'est pas toujours bien cuit, et je comprends pourquoi je n'avais pas trouvé moins cher qu'ici, mais c'est tout de même correct. Après avoir payé, je quitte le restaurant en lançant un "gochiso sama deshita" qui signifie que le repas était bon.

En rentrant à l'hôtel, la porte est fermée. L'homme qui s'en occupe m'a fait un plan en m'expliquant qu'il fallait prendre la porte de derrière le soir. Je la trouve. Fermé. Des filles arrivent et après avoir fait le même constat que moi, l'une des trois décide d'aller demander au vendeur d'à côté de nous ouvrir. Ce sont des canadiennes. La plus âgée parle Japonais puisque cela fait deux qu'elle y travaille, tandis que les deux autres sont de sa famille et viennent tout juste d'arriver. Nous discutons un peu. Je parle avec l'homme qui tient l'hôtel, et me rends compte que nous avions effectivement tout ce qu'il fallait pour trouver l'endroit, mais que nous ne nous en étions pas souvenu. Je lui présente nos excuses. Il me demande comment était Nara Kouen et est très content que cela m'ait plu.

Après une douche et un peu de lecture, j'éteins la lumière sur une chambre presque endormie en me demandant ce que Jé peut bien faire, lui qui avait prévu de se coucher tôt pour partir tôt demain voir le défilé de fin du Gion festival.

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